Parole en marche
ATTENTION... discussion à visibilité publique



Pour vous, femmes, hommes, qui avez été victimes d'inceste, la première parole est toujours difficile...

Vous avez votre place sur ce forum.



suite action réaction RUFO x2 Arianne le 14-12-2012 22:42:00  


AF
(adresse)

A Monsieur le président du Conseil National de l’Ordre des Médecins,
Dr. Michel LEGMANN

A Messieurs les Présidents de Section

Ethique et Déontologie : Dr. Piernick CRESSARD
Exercice Professionnel : Dr. André DESEUR
Formation et compétences médicales : Dr. Robert NICODEME
Santé Publique : Dr. Patrick ROMESTAING


Messieurs,

Je soussignée,

reconnue en 2007 au nom du Peuple Français comme victime des actes délictueux du sieur GUIGNARD Erik, ....
Docteur en Psychologie (Université Paris V),
Ecoutante de victimes de pédocriminalité

vous prie de bien vouloir considérer les éléments suivants.

LES FAITS

Le Dr Rufo répond sur France 5 à une série de questions formulées par les spectateurs sur leurs problèmes familiaux.
Lors de l'émission du 3 décembre 2012 une femme a appelé pour une affaire grave. Il s'agissait d'une mère dont la fille de 28 ans était hospitalisée, et affirmait qu'elle avait subi des sévices sexuels dans l'enfance. Le Dr Rufo sans guère plus d'informations a répondu à la mère que cette jeune fille avait une perception "délirante" du monde puisque la "L'immense majorité des enfants abusés vont bien".
http://www.youtube.com/watch?v=WmzZMYUC2nc

voir Annexe

MES CONSTATATIONS

Il est évident que de tels propos :
-1/ ne s'appuient sur aucune des recherches scientifiques actuelles, et ignorent tout des conséquences dramatiques des sévices sexuels sur la santé des victimes ,
-2/ vont à l'encontre du respect de la personne hospitalisée dont on parle dans l’émission, et de toutes les victimes de sévices sexuels, en particulier sur mineurs.
-3/ vont à l'encontre du code de déontologie des médecins,

1.1 Je copie ici un extrait d'un article du Docteur Muriel Salmona qui prouve les erreurs scientifiques caractérisées du discours du Dr Rufo : http://memoiretraumatique.org/qui-sommes-nous/campagnes.html

« Or les violences subies pendant l'enfance quand elles ne sont pas prises en charge sont un des déterminants majeurs de la santé et du bien-être d'une population : une étude américaine récente sur 17 000 personnes montre, 50 ans après des violences et des négligences subies pendant l'enfance, une augmentation considérable et proportionnelle (au nombre de violences et de négligences différentes subies, score allant de 0 à 8), de morts précoces, de pathologies organiques (infarctus du myocarde, hypertension, diabète, obésité, affections broncho-pulmonaires, maladies sexuellement transmissibles, fractures, hépatites), de pathologies psychiques (états de stress post traumatique, suicides, dépression, angoisses, attaques de panique, troubles de la personnalité, insomnie, troubles de la mémoire et de la concentration), de conduites addictives (tabac, alcool, drogues), de troubles de l'alimentation, de conduites sexuelles à risque, de violences à nouveau subies et de violences commises, de désinsertion sociale
(Felitti VJ, ACE Study, The Relationship of adverse childhood experiences to adult health status, 2010).
Ces conséquences à long terme sont dues à des troubles psychotraumatiques chroniques qui s'installent quand les victimes de violences ne sont ni identifiées, ni prises en charge, ni protégées, ni soignées. Abandonnées seules avec une grande souffrance et un sentiment d'insécurité permanent elles devront survivre en mettant en place des stratégies d'auto-traitement. Ces stratégies de survie auront de lourdes conséquences sur leur santé, et de plus seront un facteur d'exclusion et de pauvreté, et un facteur de risque d'être à nouveau victime de violence ou de reproduire des violences. »
1.2 Une autre étude montre que :
« La revue de la littérature permet de dire que 20 à 44% des victimes d’abus sexuels dans l’enfance ne présentent pas de signes d’un devenir négatif (Dufour et al 2000 Dufour MH, Nadeau L, Bertrand K. Resilience factors in the victims of sexual abuse : state of affairs. Child Abuse Negl 2000 ; 24 : 781-97.) donc c’est une minorité puisque de 56 à 80% des victimes ont besoin d’être soignées.

-2.1 Pour la personne dont le Dr Rufo a parlé :
Sachant également que la guérison d'une victime de sévices sexuels sera considérablement influencée par l'écoute et la validation de ce qu'elle a vécu, par une thérapie adéquate, par la protection de sa personne, et par la bienveillance de son entourage, que peut-il advenir avec un tel mépris de la réalité et des souffrances endurées ?
-2.2 Pour la population qui a visionné l’émission :
Sachant que la population française souffre déjà d'un retard considérable par rapport à bien d'autres pays occidentaux sur les violences sexuelles (leur réalité, leur étendue et leurs conséquences sur les individus et sur la population), que peut-il advenir avec un tel déni médiatique ? Ces propos auront des répercussions graves sur les téléspectateurs en manque d'informations.





suite x1 Arianne le 14-12-2012 22:43:00  


3/ Je constate avec beaucoup d’autres personnes que le docteur Rufo fait ici plusieurs graves enfreintes au code de déontologie médicale.



En particulier aux articles suivants :

Article 2 : Le médecin, au service de l’individu et de la santé publique, exerce sa mission dans le respect de la vie humaine, de la personne et de sa dignité.
Article 13 (article R.4127-13 du code de la santé publique)
Lorsque le médecin participe à une action d'information du public de caractère éducatif et sanitaire, quel qu'en soit le moyen de diffusion, il doit ne faire état que de données confirmées, faire preuve de prudence et avoir le souci des répercussions de ses propos auprès du public. Il doit se garder à cette occasion de toute attitude publicitaire, soit personnelle, soit en faveur des organismes où il exerce ou auxquels il prête son concours, soit en faveur d'une cause qui ne soit pas d'intérêt général.
Article 31 « Tout médecin doit s’abstenir, même en dehors de l’exercice de sa profession, de tout acte de nature à déconsidérer celle-ci »
Article 33 « Le médecin doit toujours élaborer son diagnostic avec le plus grand soin, en y consacrant le temps nécessaire,… »

Le docteur Rufo a failli à l'ensemble de ces principes :
-Le docteur Rufo n'a pas pris le plus grand soin pour élaborer son discours que les téléspectateurs reçoivent comme un diagnostic, diagnostic qu'il ne peut établir légalement en l'absence de la personne désignée.
-Par ailleurs cette femme majeure n'est pas sa patiente et ne l'a pas choisi comme médecin.
Le docteur Rufo a émis en tant que médecin des propos graves avec la plus grande légèreté, en quelques instants, sans connaître la jeune femme désignée, la qualifiant de délirante. Il a par ailleurs laissé entendre que cette femme mentait : mais pourquoi un présumé agresseur dirait plus la vérité qu’une présumée victime ?
C’est pourtant ainsi que le considère le Dr Rufo en conseillant à la mère d’aller poser la question à la personne désignée par sa fille comme pédocriminelle. Or il est scientifiquement reconnu (Conférence de consensus 2001 de la Fédération Française de psychiatrie sur les agresseurs sexuels : http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/conf&rm/conf/confagrsex/default.html) que plus de 80% des pédocriminels ayant été reconnus coupables par la justice ne se reconnaissent aucune responsabilité, et nient même devant l’évidence.
Parmi les 90% d’agresseurs qui échappent aux autorités, et ont donc un sentiment d’impunité totale, pensez vous que le % sera meilleur ?
De plus, le Dr Rufo laisse entendre que les décisions judiciaires de non lieux et de classements sans suite peuvent être le signe d'une invalidation des plaintes alors que cela signifie authentiquement que la justice manquait de preuves pour dresser un jugement. Cela n'a jamais signifié que les faits de violences décrits n'ont pas eu lieu. C’est un abus d’autorité sur un terrain qui n’est pas le sien.



suite x1 Arianne le 14-12-2012 22:43:00  


Concernant la stature médiatique du Dr Rufo, il est dramatique qu’il n'ait pas eu le soucis des répercussions de ses propos auprès de la famille concernée, et auprès du public national.

MES DEMANDES

Je ne supporte plus que de nombreux médecins diagnostiquent des psychoses parce qu’ils ne se forment pas aux avancées des neurosciences en ce qui concerne le Syndrome de Stress Post Traumatique et ses diverses manifestations, y compris les formes pauci symptomatiques.

Je ne supporte plus que TOUTES les recommandations de bonne pratique de la HAUTE AUTORITE DE SANTE : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1067136/reperage-et-signalement-de-l-inceste-par-les-medecins-reconnaitre-les-maltraitances-sexuelles-intrafamiliales-chez-le-mineur :
« Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaître les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur »
ne soient pas appliquées par les médecins, en ce qui concerne
-la parole des victimes,
-les conséquences individuelles et nationales des violences sexuelles sur mineurs, qui coûtent à l’état en première évaluation plus de 4.5 Millions d’euros (Prof. Bichot, université de Lyon)
-les meilleures thérapies dans ces cas très particuliers et en même temps si fréquents
-le signalement alors même que 5% seulement des signalements sont le fait des médecins.

Je ne supporte plus que le Dr Rufo ose se poser en spécialiste et adresse à la France entière des conseils anti thérapeutiques que déjà de nombreux médecins, psychiatres, et psychothérapeutes ont été obligés de corriger, mais sans que la chaine de télévision ni le Dr Rufo ne daignent émettre des excuses pour leurs erreurs graves, et ne fassent une reconnaissance publique du caractère faux et dangereux de ses propos pendant une émission suivante .



suite re suite x1 Arianne le 14-12-2012 22:44:00  


En conséquence, et avec de très nombreuses associations d’accompagnement des victimes de violences sexuelles dans l’enfance, avec de très nombreuses victimes elles même, je pense que ce mépris du code de Déontologie des médecins doit être réprimé fermement.

Je vous demande avec la plus grande insistance citoyenne de porter plainte contre le Dr Rufo en ce qu’il
--déshonore tout le corps médical, et donc votre propre organisation, le Conseil de l’Ordre.
--est dangereux pour la santé publique.


Nota L'intervention du docteur Rufo a soulevé une considérable réaction d'indignation de la part de bons nombres de professionnels de la santé, d'associations, et de citoyennes et citoyens, victimes ou proches de victimes de violences sexuelles dans l’enfance. Une pétition à son encontre a déjà récolté à l’heure actuelle, 2375 signatures en quelques jours seulement.


Je vous prie d’agréer, Messieurs, l’expression de ma considération citoyenne et de mon grand respect.

AF



suite re suite clémence2206 le 14-12-2012 23:42:00  


J'avais pas bien compris l'histoire de ce Rufo vu que je débarque sur le forum, mais là je viens de voir la vidéo et je suis RÉVOLTÉE par les propos de ce soit disant médecin !!! C'est une honte de tenir de tel propos, mais pour qui il se prend ???? c'est vraiment complètement dingue, dire de tels anneries devant autant de gens à la télé qui risquent de croire ces propos puisque tenus par un médecin... Ah mais c'est pas possible tant de bêtise  :-&  :-&  :-&  :-&  :-&  :-&  :-&  :-&  :-&  :-&  :-&  :-&  :-&  :-&  :-&  :-&  :-&

Elle est très bien cette lettre, elle explique très bien les faits et c'est super de citer les lois, ça prouve que même juridiquement il est en tord, je suis à 100% avec vous et j'espère de tout cœur que ce "médecin" finira par reconnaitre publiquement qu'il a eu tord de dire ça, car le plus grave je trouve c'est le message qu'il véhicule à travers de tels propos il faut absolument qu'il les rectifient pour bien que les gens comprennent que ce qu'il a dit est faux et archi faux ! En tout cas si je peux faire quelque chose comme signer la pétition dites moi je le fais de suite ! Haaa il m'a énerver pour la soirée ce sombre abruti  :-&  :-&  :-&  :-&  :-&



aivi se mobilise aussi contre RUFO Arianne le 15-12-2012 22:51:00  


> De : AIVI
> Objet : Votre courrier à la Ministre de la Santé
> Date : 15 décembre 2012 17:30:40 HNEC
> À : contact@aivi.org
>
> Chers membres,
>
> Suite à notre dernier mail concernant les propos du Pr Rufo, nous vous demandons d'écrire massivement à la ministre de santé Marisol Touraine afin d'obtenir des études épidémiologiques sur les violences sexuelles sur mineurs ainsi que la formation du corps médical. Pour cela nous avons besoin de votre vécu ou celui de vos proches. Si vous êtes victimes, proche, professionnel..; écrivez et faites écrire votre entourage.
>
> Rufo nous a fourni une bonne occasion de montrer l'état de notre méconnaissance du sujet en France, profitons en.
>
> Voici une lettre type que vous pouvez utiliser, adapter communiquer à votre entourage.
>
> Merci de votre implication.
>
> A bientôt
>
> Isabelle Aubry
>
>
>
>
> Vos coordonnées
>
> Ministère des Affaires sociales et de la Santé
> Madame Marisol Touraine
> Ministre de la santé
> 14, avenue Duquesne
> 75350 PARIS 07 SP
>
> Et/ou marisoltouraine@orange.fr (attention nous ne sommes pas certains de la validité de cet email, mieux vaut envoyer un courrier papier en plus)
>
>
>
> Objet : conséquences des violences sexuelles sur la santé
>
> A
>
> Le
>
> Madame la Ministre,
>
> Les propos tenus par le Pr Rufo sur France 5 le 3 décembre dernier m’ont choqué(e) par leur incompétence. Ils reflètent malheureusement l’état des connaissances de notre pays en matière de violences sexuelles sur mineurs.
>
> « L’immense majorité des enfant abusés vont bien » dit-il.
>
> Outre les études étrangères* (car la France n’en fait pas) qui démontrent le contraire, ayant moi-même été victime (ou, un de mes proches ayant été victime), voici en résumé les troubles et symptômes subi depuis mon enfance :
>
> Décrivez troubles et symptômes en trois lignes maxi
>
>
> Autre propos de Mr Rufo : « Un abus ne peut pas entrainer un tel dégât sauf si la vulnérabilité et la fragilité du sujet vient faire que l’abus renforce cette pathologie d’organisation. Là, dans ce que vous décrivez, c’est complètement fantasmatique, ça fait partie peut-être de son organisation un peu plus de reconstruction délirante du monde où un ennemi, un agresseur existe, fondu comme ça dans son histoire. »
>
> Madame la Ministre, c’est l’abus sexuel qui fragilise la victime et non le contraire. Quant à la théorie du fantasme, elle date de Freud et nous sommes le seul pays au monde à l’utiliser encore. J’arrêterai là sur les délires du Pr Rufo. Toutefois je pousse un cri d’alarme face à la méconnaissance généralisée du sujet en France.
>
> C’est pourquoi je vous demande de diligenter au plus vite les études nécessaires à développer notre connaissance des violences sexuelles sur enfants puis de former les professionnels de santé qui aujourd’hui n’ont aucun cours sur le sujet. Pourtant nous victimes, crions notre souffrance à travers notre système de santé que nous occupons :
>
> En trois lignes maxi votre expérience du corps médical.
>
>
> Merci, de m’écouter et d’écouter les deux millions de victimes françaises (sondage IPSOS pour AIVI 2010 sur l’état de santé des victimes d’inceste).
>
> Veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de mes respectueux sentiments.
>
> Signature
>
> *ACE Study notamment (USA et OMS)
>
>
>
>
>
> Objet : la santé des victimes de violences sexuelles dans l’enfance
>
> Madame la Ministre,
>
> Depuis douze ans, AIVI s’implique dans la reconnaissance des troubles et symptômes résultant des violences sexuelles commises sur les enfants, ceci pour obtenir des recherches épidémiologiques pour l’instant inexistantes et une formation initiale et continue du corps médical, inexistante également.
>
> En 2008 nous avons demandé à la Haute Autorité de la Santé de rédiger des recommandations pour dépister et signaler les enfants victimes, votre ministère s’est alors engagé dans cette voie. Ce travail auquel nous avons participé a vu naitre en 2011 les premières recommandations visant à protéger les victimes d’inceste mineures.



aivi se mobilise aussi contre RUFO suite Arianne le 15-12-2012 22:52:00  


C’est également en 2008 que s’est tenu notre premier congrès scientifique international sur le thème « Soigner les victimes d’inceste » patronné par votre ministère, congrès auquel a participé le Directeur Général de la Santé. Vous et nous avons pu constater notre retard par rapport aux pays étranger et la nécessité d’agir. C’est pourquoi, ne disposant d’aucun chiffre en France, AIVI a réalisé un sondage permettant d’évaluer à deux millions le nombre de victimes d’inceste en France (sondage AIVI 2009 par IPSOS). Le Conseil de l’Europe évalue lui qu’un enfant sur cinq est victime.

Afin d’attirer l’attention de notre gouvernement sur le fléau de santé publique que sont les violences sexuelles, nous avons réalisé un sondage élaboré avec des spécialistes de santé afin de connaitre l’impact de cette violence sur la vie des personnes victimes et non victimes. Les résultats sont éloquents : suicide, tabagisme, toxicomanie, alcoolisme, anorexie, dépression, la liste est longue (cf annexe sondage AIVI 2010 par IPSOS).

Madame la Ministre, force est de constater que notre pays accuse un retard abyssal dans la connaissance des traumatismes liés aux violences sexuelles et par conséquent dans leur prise en charge. Ce retard plonge les victimes dans une errance thérapeutique humainement insupportable, qui de plus coûte cher à notre société.

Pour preuve, un éminent pédopsychiatre plébiscité par les medias et nos institutions énonce que « la majorité des enfants abusés vont bien » (Allo Rufo sur France 5 en annexe). Les explications inexactes de ce spécialiste sur le cas traité démontrent les dégâts qui peuvent découler d’une telle méconnaissance du sujet sur les victimes, les proches mais aussi les médecins qui l’écoutent.

Compte tenu du nombre de personnes concerné, de la gravité des troubles et symptômes subis, nous sollicitons l’ouverture d’un travail sur ce sujet par votre ministère. Nous gagnerions du temps à inviter le Pr Felliti qui a mené une étude sur 17000 personnes sur ce sujet (ACE Study), étude qui a été reprise par plusieurs pays et l’OMS et qui a servi de base à notre sondage.

Nous demandons la mise en place d’études épidémiologiques afin de bâtir des formations basées sur des études scientifiques et non sur les travaux centenaires du Dr Freud qui ont fait long feu dans le monde entier, sauf en France. Accepteriez-vous que l’on soigne par exemple la tuberculose en utilisant des techniques et théories vieilles d’un siècle ?

Nous, victimes, ne l’acceptons plus, comme nous n’acceptons plus d’entendre que l’inceste subi est un fantasme comme le dit Mr Rufo (2e théorie de Freud). Il est urgent d’agir c’est pourquoi nous sollicitons une rencontre pour en parler.

Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de nos cordiaux sentiments.

Isabelle Aubry, Présidente

PJ : Retranscription émission France 5 Allo Rufo, sondage AIVI 2010 sur la santé des victimes par IPSOS --







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