Il a suffi d'un geste, du spectre de l'inceste
Et voilà qu'elle s'écroule , de son âme se déleste
Les mains qui sont passées là sous son vêtement
N'ont pas fait que toucher peau et sexe d'enfant
Elles ont tel un rapace déchiré de leurs griffes
Son corps couleur de lait et mis son coeur à vif Sombres mains hideuses éviscérant son âme
Et puis la piétinant pour la jeter aux flammes
Elles ont alors bien pu remplir cette enveloppe vide D'un nouveau mécanisme , suite à l'infanticide
Oui elles ont pu sans peine créer leur automate Programmée, dirigée, sous une terreur moite
Maintenant il n'y a plus qu'à jouer à la poupée
A salir son robot et à le dévaster
Elle ne dira plus rien, pantin inanimée
Qui se dit "c'est ma faute" quand elle se fait tuer Tous les gestes qu'il veut lui faire subir encore
Elle les acceptera et donnera son corps
Car il suffit d'un geste, du spectre de l'inceste
Pour qu'elle s'accuse encore quand il dévore ses restes. |