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Parole en marche après l'inceste

 

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Avant de descendre il est nécessaire de se préparer :
  • une lampe pour éclairer,
  • un casque contre les chocs,
  • une corde pour ne pas tomber,
  • des coéquipiers : seul on n'y va pas...

Ne pas hésiter à faire demi-tour si nous sentons qu'il y a un danger dans certains passages.

Remonter en étant accompagné.

 

 

 
 
 

 

Quelques symptômes :

L'inceste n'est pas une maladie !

- Pourtant l'inceste est la cause de nombreuses maladies qui vont de la dépression à de nombreuses formes de somatisation...

 

Symptômes post-traumatiques...

La liste des symptômes n'est pas exhaustive. Ils peuvent être présents ou non et évoluer dans le temps.

A COURT TERME ET MOYEN TERME

  1. Troubles somatiques :
    • perte de l'intégrité corporelle, plaintes psychosomatiques (malaise, crise d'étouffement, vertiges, arrêt de règles, dermatose par lésions de grattage ....
    •  troubles sphinctériens : énurésie, encoprésie
    • troubles alimentaires : boulimie, anorexie, vomissements...
    • troubles du sommeil : anxiété au coucher et/ou à l'endormissement, réapparition de rituels du coucher, cauchemars, réveils nocturnes, fatigue...
    • Mutisme ,
    •  tentatives de suicide
    • ...
  2. Troubles des fonctions intellectuelles et de la créativité :
    • désintérêt voire absence de jeux
    • difficultés scolaires soudaines notamment dans les apprentissages de la lecture et l'écriture. Ou à l'inverse, investissement scolaire intense
    •  dessins stéréotypés.
    •   problème de concentration , de réflexion.
    • ...
  3. Troubles comportementaux :
    •  difficultés d'adaptation, apathie, état d'allure confuse, phobies névrotiques (peur du noir, peur de la solitude, agarophobie , peur de la foule ,...),
    • méfiance, agressivité envers l'adulte, signes dépressifs, anxiété, angoisse ,dévalorisation de sa propre image et perte d'estime de soi
    •  culpabilité, honte,
    •  sexualisation en décalage par rapport à son âge,
    • ...

 

A LONG TERME (10, 20 voire 30 ans ou plus après les abus)

  • dépression, anxiété  .
  • comportements suicidaires  .
  • phobies, attitudes compulsives   .
  • conduites à risque: délinquance, errance, marginalité, prostitution, polytoxicomanies ,   
  • perte de l'estime de soi  .
  • blocage sexuel    .      sexualité perturbée  .
  • troubles alimentaires :    boulimie,    anorexie,     vomissements   ...
  • impossibilité à dire " NON " .
  • Auto mutilations    , scarifications...

(symptômes repris dans plusieurs manuels de psychiatrie)

 

Le Clivage : une défense qui permet de vivre ses rêves...

- Le clivage est une défense que l'enfant met en place pour survivre. Quand le réel n'est plus viable et que la seule solution reste la fuite,  Alors l'enfant va s'échapper de l'horreur en s'inventant un monde et en se persuadant que ce monde est réel. C'est un dédoublement de personnalité ou un clivage. Le clivage est aussi un déni , refoulement de la réalité subi.....un oubli....

Cette attitude va se retrouver chez l'adulte lorsqu'il se retrouvera dans la nécessité de fuir de nouveau un danger. Il reproduira ce clivage. C'est un mécanisme ancien et bien connu de lui, un mécanisme de fuite qui lui avait permis de survivre...

 

Les auto-mutilations / scarifications :

- Dans les symptômes, la mutilation prend également une grande place. Il s'agit souvent de scarifications assez profondes sur les bras, les cuisses Il est difficile pour la victime de comprendre les raisons qui la pousse à ces gestes, mais il y a souvent un besoin de se vider d'un sang sale, tout en punissant son corps (toujours un état de clivage entre corps et esprit). C'est peut-être aussi un moyen de se ré-approprier son corps : si "l'autre" utilise mon corps, moi aussi je peux en faire ce que je veux !

- De nombreux autres gestes ou attitudes compulsives sont fréquentes : douches à répétitions pour se laver, autour de la nourriture (anorexie ou boulimie), l'agoraphobie ou la peur des foules, des inconnus. Nous retrouvons aussi des conduites addictives : prise de risques, drogues, alcool etc... qui sont ici des moyens d'auto-destruction.

 

Les comportements sexuels :

- La plus grande souffrance n'est pas forcement au moment des actes, mais quand l'enfant prend conscience de l'anormalité de ce qu'il vit, quand il prend conscience de la trahison de l'agresseur. Cette prise de conscience est un mécanisme long car l'enfant est dans l'incompréhension de ce qui ne peut pas être dit.

- L'enfant est le plus souvent dans l'incapacité de parler en découvrant entre 9 et 12 ans que les gestes qu'il subit sont interdits, en découvrant l'anormalité de la chose, la honte va s'installer : l'enfant est paralysé. Aborder le sujet avec un adulte le replonge immédiatement dans les abus subits, il n'y a pas de distance de recul possible. Il croit souvent appeler à l'aide, mais comme dans les cauchemars sa voix ne porte pas... seule une oreille avertie, et surtout un adulte qui n'a pas peur de ce qu'il va découvrir pourra l'entendre.

- L'adolescent peut devenir un "dévoreur de sexe", avec une multiplicité de partenaires et très souvent en refusant toute attache affective - sauf si celle-ci lui permet de fuir sa famille... Cette appétit sexuel n'est pas forcément lié au plaisir physique, cela peut être vécu comme une sorte de mutilation, comme une déchéance : souvent on entend "je n'étais bonne qu'a ça!", "au début je faisais cela pour quelques euros, puis pour rien".

- D'autres adolescentes vont au contraire refuser leur corps, ses transformations physiques; en restant "petite fille" dans leur tête, cachant ce corps qui les met mal à l'aise ...